mercredi 28 mars 2012
mercredi 21 mars 2012
Monnaie monnaie monnaie
Différentes monnaies d'or, d'argent et de cuivre circulaient en Gaule à la fin de l'Empire romain. Au temps des rois mérovingiens, descendants de Clovis, ne subsiste guère que la monnaie d'or, sou et surtout tiers de sou, appelé aussi triens ou tremissis (à peine 1 g), imitations plus ou moins réussies des pièces impériales romaines. Le triens d'or devient quasiment espèce unique au début du VIIe siècle.
L'or provient principalement de la Méditerranée, en particulier des monnaies de l'Empire byzantin. Mais vers 650, la géographie économique et monétaire se modifie au profit du Nord d'où viennent des monnaies d'argent anglo-saxonnes et frisonnes (des Pays-Bas), les sceattas. En outre, l'or se fait plus rare et plus cher après la chute de l'Afrique byzantine et la prise de Carthage.
Vers 675, le sou d'or est complété puis remplacé par une pièce d'argent : le denier, du nom de l'ancienne monnaie romaine d'argent. Douze deniers font un sou. Les pièces sont produites un peu partout et revêtent de multiples aspects. Le contrôle des monnaies semble échapper en grande partie au pouvoir royal mérovingien.
L'or provient principalement de la Méditerranée, en particulier des monnaies de l'Empire byzantin. Mais vers 650, la géographie économique et monétaire se modifie au profit du Nord d'où viennent des monnaies d'argent anglo-saxonnes et frisonnes (des Pays-Bas), les sceattas. En outre, l'or se fait plus rare et plus cher après la chute de l'Afrique byzantine et la prise de Carthage.
Vers 675, le sou d'or est complété puis remplacé par une pièce d'argent : le denier, du nom de l'ancienne monnaie romaine d'argent. Douze deniers font un sou. Les pièces sont produites un peu partout et revêtent de multiples aspects. Le contrôle des monnaies semble échapper en grande partie au pouvoir royal mérovingien.
mercredi 14 mars 2012
La Guilde de la Grenouille
En effet, cette association médiévale est presque totalement constituée de combattant(e)s. Son capitaine, la Grenouille, la définit comme un regroupement de mercenaires, soldats piétons, fantassins, écumant routes et campagnes au XIII° siècle. Cela donne le ton : ici, points de troubadours, de fileuses de laine et de clercs calligraphes, nous sommes dans un registre martial. D'ailleurs, les râteliers postés devant le campement regorgent d'armes, et elles ne sont pas toutes d'apparat.
Car les temps de "fêt-mèd" que préfèrent les grenouilles sont les combats. Tantôt sur des moments inscrits aux programmes des offices du tourisme, devant des dizaines de spectateurs, tantôt à un coin de ruelle ou au sommet d'une tour face à quelques familles chanceuses d'être là au bon moment.
Même s'il s'agit de combat historique, l'escrime médiévale des Grenouilles est instinctive plutôt que chorégraphique ; cet esprit guerrier, toujours... A les voir croiser le fer en criant, on sent bien qu'il n'y a pas cette « zone de confort », cette tiède fluidité qui transparaît lors des combats codifiés aux enchaînements maintes fois répétés que pratiquent de nombreuses compagnies médiévales.
La Guilde de la Grenouille ne fait pas que guerroyer et faire bombance !
Marie-Boulette,
vice-présidente de l'association, a reconnu " qu'il y a un réel intérêt à faire en sorte que le public des fêtes médiévales devienne acteur au lieu de simple spectateur/consommateur. Les adultes sont plus réservés, mais les enfants adorent le moyen-âge. Alors on a trouvé des petits casques d'acier, on a fait faire des lances courtes à bouts ronds, et on appelle des enfants à enfiler le tabard, le heaume et à lever les lances le temps d'une mini-patrouille de 15 minutes pendant que les parents attendent au camp. Sur le trajet en ville, les enfants, chaperonnés par une des grenouilles, jouent les gros bras, interpellent les familles qui s'amusent de se voir sommés par des bouts de chou hauts comme cinq pommes."
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