mardi 18 décembre 2012
Expression "Faire amende honorable"
Au XVIème, c'est une période où tout entente se joue la réputation et donc sur l'honneur de chacun. L'adjectif "honorable" y prend tout son sens. Commettre un crime, manquer à sa parole envers Dieu, son pays ou son prochain remet en cause son honneur. Pour rétablir cette dernière il faut s'en amender. La pénitence est qu'il faut publiquement avouer sa faute et demander pardon. De nos jours l'expression s’est considérablement affaiblie, puisque tout un chacun peut aujourd’hui de cette manière reconnaître ses torts et demander pardon sans être soumis à un jugement public… Avec le temps laver son honneur n'est plus de mise et seule l'amende moins honorable, c'est à dire celle payable est conservée. L'expression, quant à elle, a pour seul sens le fait de présenter ses excuses, reconnaître qu'on a eu tort.
jeudi 6 décembre 2012
Expression "Honi soit qui mal y pense !"
Édouard III, roi d'Angleterre organise à Windsor une grande
fête. Durant le bal, la Comtesse de Salisbury, maîtresse du roi d'Angleterre Edouard
III, perd lors d'une danse la jarretière bleue qui maintenait son bas. Edouard
III s'empresse de la ramasser et de la lui rendre.
Devant les sourires entendus
et railleurs de l'assemblée, le roi se serait écrié en français, alors langue
officielle de la cour d'Angleterre :
"Messieurs, honi soit qui mal y pense ! Ceux qui rient en ce moment seront
un jour très honorés d'en porter une semblable, car ce ruban sera mis en tel
honneur que les railleurs eux-mêmes le rechercheront avec empressement."
Dès le lendemain, le roi aurait institué l'Ordre très noble de la Jarretière
(The most noble Order of the Garter). Cet ordre, aujourd'hui le plus ancien ordre de chevalerie qui subsiste encore,
rassemblait autour du souverain 24 chevaliers.
La devise de l'ordre est : " Honi soit qui mal y pense ", avec un seul n,
certainement à cause de l'orthographe moins contraignante de l'époque.
Signets de Diane
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