jeudi 26 janvier 2012

Être sorcière au moyen-âge, c'est possible ?


Sûr que depuis toujours la sorcellerie existe et fait parler d'elle, intrigue, effraie et fascine certains autres. Dans les villages, on va régulièrement voir le sorcier pour guérir d'un mal, demander la protection des troupeaux, obtenir un filtre d'amour ou ne pas concevoir d'enfant…
Herboristes, voyants, rebouteux et sorciers font partie intégrante de la vie des gens. Leurs actions rassurent et apportent du sens aux fléaux et mésaventures. 
Plus ou moins croyante, chaque personne pratique des rituels, sans connotation au diable. La sorcière peut aider autant qu'elle peut nuire mais sans aspect démoniaque. Ces pratiques se mélangent avec le christianisme sans problème majeur. Réciter une incantation et être bon chrétien n'est pas incompatible au moyen-âge. Rares sont ceux qui s'en plaignent. À cette période de l'histoire, il est exceptionnel qu'une sorcière soit lynchée ou brulée.
Il y a donc un équilibre dans la vision magique du monde qui ne perdure pas. Dès le XVIème siècle la sorcière devient symbole du démoniaque, donc l'ennemi de la chrétienté à éradiquer.