mardi 20 décembre 2011

Le nouvel an en tradition…


D’où vient cette tradition de fêter la nouvelle année et pour quelle raison ? 

Nous devons aller à Babylone et remonter à 2000 ans avant J.-C. pour trouver la trace d’une fête printanière en honneur du dieu des récoltes : Mardouk. Puis comme chacun le sait, Jules César en 46 avant J.-C. créa une année de 445 jours et reporta le nouvel an au 1er janvier.

Il faut attendre le moyen-âge pour que cette tradition ressurgisse, mais à différentes dates selon les pays. Ainsi les russes et slaves avaient deux jours de l’an (nouveau et ancien), les anglais le fêtent en mars, les italiens à Noël et le nouvel an français se déroule le dimanche de pâques. 

Le calendrier julien détermine le jour de l’an au 1er janvier, lors du décret de Pierre le Grand en 1699. On parle à l’époque de la fête de la Saint Sylvestre, les cadeaux sont échangés ce jour-là et non à Noël. Les familles organisent de grands repas et les échanges de bons vœux sont très importants.

Jusqu’au XVIIème siècle, les vœux sont énoncés en personne aux personnes avec qui l’on a eu commerce d’amitié ou d’affaires pendant l’année. Puis les cartes de vœux sont apparues (relativement tard chez nous) et viennent de l’Extrême-Orient. Les romains eux utilisent les étrennes pour assurer de leur considération.

vendredi 16 décembre 2011

Les premiers contes de Noël


Les premiers contes de Noël étaient colportés par les troubadours au Moyen Âge. Les anciens les racontaient ensuite à la veillée, notamment avant la messe de minuit. Ces contes médiévaux, liés à l’histoire sainte et à la nativité, sont souvent inspirés des Évangiles apocryphes. Que racontent ces jolies légendes ? Des histoires d’animaux au grand cœur et des récits effrayants sur les envies meurtrières du roi Hérode... On y décrit comment le rossignol a pu endormir l’enfant Jésus dans sa crèche grâce à son chant aussi doux que celui de Marie ; comment le rouge-gorge s’est roussi le jabot en battant des ailes pour empêcher le feu de s’éteindre ; comment une araignée a tissé sa toile vite, vite, à l’entrée d’une grotte où s’était réfugiée la Sainte Famille pour que les soldats d’Hérode n’aient pas l’envie d’y entrer ; comment du blé semé a poussé et mûri en un seul jour pour que le paysan puisse répondre aux soldats, sans mentir, qu’il n’avait pas vu passer d’enfant depuis les semailles

mercredi 14 décembre 2011

Expression "Mettre la table"



Cette expression trouve son origine durant le moyen-âge, mais dans notre quotidien elle devenue incorrecte. Nous devrions parler de mettre le couvert car aujourd’hui dans nos maisons, les tables restent à leur place. Les demeures moyenâgeuses ne sont dotées de pièces spécifiques selon leur utilisation. La même salle servait aussi bien de salle à manger, de chambre ou de pièce commune. De ce fait, au moment des repas il faut mettre la table, une simple planche et des tréteaux. 
Chez les seigneurs de belles nappes dissimulent la pauvreté du mobilier.

vendredi 9 décembre 2011

Longbow à Azincourt


Le longbow médiéval de guerre est une arme d’archer. Le longbow (grand arc) mesure de 1,70 à 2,10 mètres selon la carrure du combattant. Afin d’établir les performances d'un longbow, il faut s’appuyer sur trois critères :
la cadence de tir
Après la bataille d’Azincourt, le champ de bataille est comparé à un sol enneigé, sur lequel il est possible de marcher tellement les flèches blanches sont nombreuses et rapprochées.  Un archer expert peut tirer entre dix et seize flèches à la minute. Les formidables cadences de tir sont possibles grâce aux passations de tir en fonction des rangs d’archers. Cette tactique de rotation est largement pratiquée au XVIème siècle.

la puissance de perforation
Lors de la traction de la corde, l’arc restitue une grande partie de la force emmagasinée à son projectile. C’est par énergie cinétique que la flèche est projetée (masse multipliée par la vitesse au carré). Mais cette force s’oppose à la force de gravité et à la résistance de l’air. Mais l’efficacité d’une flèche réside aussi dans sa densité sectionnelle, spécifique aux projectiles longs leur apportant une force de perforation exceptionnelle. Plus une pointe est large plus elle cause de dégâts, mais pénètre moins une armure.

la portée de la flèche 

A Azincourt les archers aux arcs peu précis, mais très puissants tiraient dans le tas, la priorité était que les flèches perforent les armures adversaires. Avec une flèche de 60-80 grammes la portée devait être entre 300 et 350 mètres. Avec des flèches très légères à empennages fins, la portée pouvait atteindre 400 à 500 mètres.

mardi 6 décembre 2011

Le pain à l'envers ça porte malheur ?


A l'époque du moyen-âge, les exécutions publiques ont souvent lieu à midi et le bourreau est une personne crainte dans son village. Donc certaines choses lui sont réservées sur la table, telles que le pain que le boulanger retourne pour ne pas le vendre à autrui. Chacun sait que ce pain est celui du bourreau. 
Aussi, aujourd'hui, si le pain est retourné, cela suppose que le mauvais n'est pas loin et qu'il y a malheur dans l'air...

vendredi 2 décembre 2011

L'épée de Castillon

 
L’épée de Castillon est une épée médiévale à deux mains et double tranchant est une réplique de l'arme retrouvée en Dordogne, en juillet 1453. Cette découverte eu lieu non loin de Castillon, site de la dernière bataille de la guerre de cent ans. Cet affrontement scelle le retrait des anglais et permet d'asseoir l'autorité du roi de France. 

Elle marque la fin de trois siècles d'appartenance de l'Aquitaine à la couronne anglaise et permet au royaume de France de se constituer en tant que tel. Les historiens s'accordent donc pour considérer cette période comme la fin du moyen-âge.

L’épée de Castillon a une lame longue (minimum 100 cm), son pommeau est en forme de poire, sa garde droite et ses quillons sont de section ronde aux extrémités sphériques. Cette réplique d'arme est utilisée dans la pratique de l'escrime du moyen-âge.